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FACETIE OU AUTHENTIFICATION  ?

Sa signature peut exprimer tout cela.
L’homme aime à rire, à tourner le réalisme à la dérision, à ne pas se prendre au sérieux, et à être sérieux en tout ce qu’il entreprend.

En signant du sceaux de ses trois couleurs de base, il exprime sa volonté à ne pas tricher, d'être fidèle à son art et à lui-même.

Mais c’est aussi un clin d’œil moqueur envers les copistes d'une part et les puristes de la signature d'autre part.
Les empreintes digitales ne sont-elles pas l'authentification parfaite du maître. En lisant l'étude suivante de J. Pichard dont le sujet "Un moyen simple d’identification : l’empreinte digitale" en dit déjà long, l'on peut aisément comprendre l'intérêt d'utiliser son empreinte digitale.
Dans un monde où les moyens de duplications, de falsification sont de plus en plus efficaces, c'est un rempart et une garantie de reconnaissance pour les siécles à venir.


Pour authentifier sa démarche, c’est son empreinte digitale sur le rouge, le jaune et le bleu, qui tout au long de son œuvre va ponctuer sa création.

De plus, cette empreinte a été déposée en tant que marque à l'INPI.

Les toiles antérieures à 94, ne sont d’ailleurs signé que de ce simple sceau, telle Midi dans le Midi, ci-contre.

L’homme ne ment pas. Il s’engage, avec le souci du détail, d’une réelle transcription, dégagée du superflu, de l’inutile, avec cette volonté de transmettre l’essentiel. Il ne néglige aucun plan, chaque plan de sa toile est également traité avec ce soin et cette attention qu'il porte à tout élément de sa création.

Midi dans le Midi – 12P- 1993
Toile en collection privée

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